* Le passé est déjà bâti ; le présent est dessiné sur un plan ; le futur est d'une architecture encore inconnue... *
Raff avait pris l'habitude, depuis qu'il a rejoint le nouveau SOLDAT, secrètement mis sur pied par la Shinra, d'aller au sommet de la tour, afin de se raffraîchir la mémoire. Bien que le panorama froid de la cité ne pourrait inspirer que tristesse et nostalgie des temps où Midgar respendissait comme une ville majestueuse, le ciel étoilé ne pouvait que faire ressentir un sentiment de liberté et de sécurité. Malgré l'éternelle froideur de la cité, on n'est pas si seuls que ça. Le firmament nous offre un réconfort, sans nous abanonner à notre sort, malgré tout ce que la Shinra à fait subir à la planète.
« Quand je pense que je sers la compagnie qui nous a failli tous nous condamner... »
Bien que cette idée pourrait paraître malsaine, il ne regrettait pas ses choix. Après tout, seul celui qui n'a pas de futur regrette le passé. Et puis, le SOLDAT s'occupait des même activités que jadis, avant le crash du météore, à savoir, s'arranger afin que les dangers majeurs de Gaïa ne viennent pas toucher des innocents.
Layonsoul fixait donc les étoiles, couché et à moitié redressé par ses coues. Il faisait défiler dans sa mémoire les bons moment de sa vie. Jusqu'à l'explosion du réacteur Mako... Il se souvenait avec précision de tout ce qui c'était passé. Lui et sa mère s'approchaient joyeusement vers un cratère, où il virent le réacteur Mako. Au moment de l'explosion (quelques fractions de secondes après qu'ils virent la mini-usine), la jeune mère serra son enfant, de telle sorte que la majorité des rayonnements atteignent elle et non son fils. Ces quelques econdes semblaient ne jamais finir...
Soudain, un bruit coupa net la vision dans la tête du membre du SOLDAT, qui se releva, sans se presser. Il pensa qu'il avait bien fait de prendre son épée, qui tenait dans une sorte de poche (qui était bien évidement infiniment trop courte) qui était cousue au dos de sa veste de cuir. Il n'aimait pas utiliser cette arme, car les dégâts qu'elle inflige peuvent être très conséquents. C'est la raison pour laquelle, dans les deux ceintures qui longent son buste et son dos obliquement, se cachaient deux coutelas à longue lame, dont il se servait souvent. Il porta donc ses mains à son dos, cachés par sa veste, caressant le pomeau des longues dagues, orienté vers le bas. Il était donc facile de les extraire, si la situation le demanderait. Sans plus attendre, il s'adressa à celui ou celle qui se tenait derrière lui.
« Je sais que tu es là. Si tu veux ma peau, sors de ta cachette, qu'on discute ! »